Archives mensuelles: juin 2014

TH de Mussidan (29 Juin 2014)

Dimanche 29 Juin s’est déroulé le tournoi de Mussidan, organisé par Angélina et Jean-Claude Dareau. Ce tournoi, duplexé avec Cosne-Cours-sur-Loire, a réuni 152 joueurs sur le site de Mussidan dont 4 Hiersacais Jocelyne, Denise, Claudine et Franck (243 en comptant les joueurs en Bourgogne). Angélina a d’abord présenté TOUS les arbitres, ramasseurs et les aides : merci Odette, Bernadette, Yanis, Mimi que j’adore à la buvette, Mireille qui ramasse, que j’adore aussi, etc ! Perso, j’aime bien ce côté « famille » qui permet de montrer qu’un gros tournoi peut garder ce côté humain grâce à toutes les « petites mains » qui huilent l’organisation et les différentes attentions toute la journée (boissons chaudes gratuites, bouteille de vin pour chaque joueur et arbitre, bouquet de fleurs pour l’anniversaire d’une joueuse, etc)
Bon, passons la parole à Jean-Claude, à ne pas confondre avec Jacques Dareau (qui n’est pas le mari d’Angélina, vous suivez ?), qui va donner les tirages tirés à Cosne-sur-Loire.

Partie 1 tirée à Cosne par Manuella Grimal – 21 coups – 4 scrabbles – top : 965 points

Coup 1 : AKENE placé en H4 ne permet pas d’anticiper POLYAKENE (DIAKENE est anecdotique ici)
Coup 3 : «ENDOITU » – l’anagramme de DENOUAIT prend 48 points sur le sous-top ! Déjà de la casse, même parmi les premiers, surtout si on se laisse aller à jouer « délution » (il n’existe aucune rallonge devant ELUTION)
Coup 5 : « AEEROIN » – le coup du tournoi ! Il y a ceux qui voient le nonuple en appui sur D (anagramme de DENOIERA) et puis … il y a les 140 autres (dans la salle) qui perdent au moins 111 points !
Coup 6 : De nombreux joueurs apprennent qu’ORIEL est une fenêtre en saillie.
Coup 7 : Certains joueurs s’enflamment en jouant « cidrique », sans doute un hommage à leur boisson préférée. On pose CRIQUE et non pas « cique », comme l’a écrit Jocelyne, l’étourdie ! Quel CIRQUE !
Coup 8 : Deux DIGNOIS (un peu égarés) dans la salle prennent au minimum 10 points sur les joueurs qui jouent DIGONS (sortes de harpons) ou de plus simples DINGOS.
Coup 13 : Le scrabble sec CYANURE est fatal à de nombreux joueurs qui préfèrent un ARYEN de 45 (oups, à 45 points), chacun ses goûts !
Coup 14 : On gagne 3 points si on sait que CYANURER est un verbe transitif sinon mieux vaut assurer CYANURES en posant SHELF (plateforme flottante de glace d’eau douce d’origine continentale)
Coup 18 : PEPON (+ 6), qui est un fruit type courge ou melon, est peu connu … donc peu joué !
Coup 19 : «BLU?TES» – c’est cadeau car la place est évidente pour placer des BLEUETS ou des BOULETS (au choix) ou de nombreux autres scrabbles.
Coup 20 : Une belle bulle prise par bibi mais aussi mon voisin (le très sympathique Laurent Fredon), par Claudine, par Robert, etc – je cafte pour montrer que « criqueta » n’est pas si idiot que ça, d’ailleurs dans l’encyclopédie Universalis, on trouve la définition suivante « produire un bruit similaire à celui d’un criquet », et toc ! Mais, hélas, les seuls verbes qui se terminent en -IQUETER sont … à vous de compléter sinon cliquer ici.
Coup 21 : On termine par CERMET qui est un matériau formé de CERamique et de METal.

A -33, Bruno Boulay (2B) s’en sort le mieux devant Patrick Chanteloube (4B !) 4 points derrière. Jocelyne a remonté une trentaine de places et Denise (malgré la perte du nonuple vu un poil trop tard) est remontée à la douzième place. Les Berrys ont reculé à la place 27 (pour Madame) et à la place 5 (pour Monsieur).

Après une bonne collation réparatrice, les 4 joueurs et Yanis sont allés faire une petite balade pour découvrir les abords de la salle.

 

 

 

 

Bon, on y va, c’est par là !

 

Moi, j’resterais bien là !

 

 

 

 

 

 

 

 

Partie 2, tirée à Cosne par Florence Kozak – 23 coups –3 scrabbles – top : 971 points

Coup 1 : « CAPOT?S»  – déjà un cadeau : les scrabbles les moins connus sont CLAPOTS (appareils faisant dégorger les étoffes trop chargées en teinture), PACHTOS (= PACHTOUS, langues afghanes) et le mot joué PODCAST. Comme dirait Denise, écoutez France Inter pour savoir ce que c’est (NDLR : ça marche aussi avec d’autres stations ;-))
Coup 2 : « JOTSGAE » – les deux lettres permettant de scrabbler ne sont pas sur la grille.
Coup 4 : « AEDURTB» – Le sous-top TUBARDE (= tuberculeuse) perd 5 points sur le top qui laisse certains joueurs sans … voix ! TROUBADE (= soldat) est le 3ème scrabble jouable.
Coup 5 : Si vous saviez que PODCASTER est un verbe, vous pouviez marquer facilement 88 points avec LISEZ ou SILEZ et pas « disez » comme le moustachu Jean-Yves P. (pas de délation sur ce site !)
Coup 6 : La rigolote et discrète (!) Momo  que l’on entend avant de la voir apprend que PENTHODE (= PENTODE) est un tube électronique à 5 électrodes. Précisons à sa (dé)charge qu’elle est prof de sciences Physiques ! Ce scrabble est unique et prend 43 points sur le sous-top.
Coup 8 : il faut oser CARLIN qui est une ancienne monnaie d’Italie ou un chien au museau aplati

Coups 11 à 16 : ça maçonne beaucoup même si le coup 16 « DIEEEEG » aurait pu surprendre.

Coup 18 : il faut oser CARLINE (!) qui est une espèce de chardon pour raccrocher une MEUF qui vaut cher !
Coup 22 : Franck se refuse les 2 iso-tops TUNERS et TURNES (no comment !) avec le super raisonnement suivant : THURNES prend toujours un H, ne mélangeons pas avec THUNE=TUNE et TUNER est un anglicisme pas accepté au Scrabble ! Bravo la tête d’âne 🙂

Martine Raphel, la très sympathique joueuse de Poitiers, se rattrape de la perte du nonuple sur la partie 1, en remportant brillamment cette partie à -10 devant bibi (– 14). Jocelyne (59ème sur la partie, bravo !) remonte encore une vingtaine de places. Denise (15ème) se maintient tandis que Claudine (1 point devant Denise) remonte d’une dizaine de places. Franck reprend la première place car PENTHODE a été meurtrier devant !

Partie 3, tirée à Mussidan par Jacques Dareau – 5 scrabbles – top : 940 points

Coup 1 : EPOUTIE dès le premier coup est à la fois le participe passé du verbe EPOUTIR et le verbe EPOUTIER conjugué au présent : les deux verbes signifient « débarrasser une étoffe de ses impuretés ».
Coup 2 : « ENVOLEA», mais pas de R. On scrabble sur un T.

Coup 3 : coup joker qui donne de multiples scrabbles. Les 2 seuls quadruples sont PRETOIRE (dégoté par Jocelyne !) et RELIFTER. Attention « relirent » est à oublier , demandez à Arlette B. (ne donnons pas le nom de la trésorière du Comité) si vous avez une ½ heure devant vous !
Coup 4 : « JOSSIER » aurait pu donner un scrabble sans doute sélectif
Coup 5 : SOUDARD prend 2 points à DEDUIRAS et 4 à de jolies DAURADES.
Coup 7 : Franck et d’autres gars comme Jacques d’Angoulême, respectueux de la parité, jouent « soudarde ». On a eu beau m’expliquer que SOUDARD était un homme brutal et grossier que l’on retrouvait dans les garnisons de soldats, je ne suis toujours pas convaincu car j’aurais des noms de dames à donner !

Coup 9 : GLANDERA, le top, est plus simple que son anagramme (qui perd 2 points)
Coup 10 : Denise, Martine et d’autres plongent sur « cambiens » en amalgamant GAMBIEN (habitant de la Gambie) et CAMBRIEN (adj, relatif à la première période du paléozoïque).
Coup 11 : Le peu connu GATINE est une terre marécageuse et stérile.
Coup 19 : Jocelyne et Denise ne sont pas les seules joueuses à plonger en mettant en s à SEXY. Bizarre cette invariabilité, tout de même ! Non, il n’y aura pas de photo, n’insistez pas !

Les 3B sont à l’honneur car à -35, Marie-Françoise Français l’emporte d’un point sur Tonia Darcial. Jocelyne limite les dégâts pour finir 78ème du tournoi. Denise recule un peu et finit 13ème au final (mieux que sa place de départ) et Claudine finit en boulet de canon, car à – 42 sur la partie, elle finit 7ème soit une place de mieux qu’au départ (chapeau les filles !). Charly (Franck pour ceux qui ne connaissent pas « drôles de dames »), malgré sa « soudarde », conforte son avance et parvient à rester dans les PP1 sur le duplex.

Au Grand Prix, le deuxième coup est fatal à Claudine et Laurent, entre autres, car EPOUTIAI en triple est difficile à construire (quand on joue !) avec un joker et un quadruple béant. WOH élimine la présidente du comité Limousin, la souriante Marie-Dominique Malherbe, qui avait gagné le GP l’année passée grâce à ses ROLLERS. Franck, plus à l’aise à vélo qu’en patins, gagne la finale contre Andrée Jans (table 2) avec PEDALEES qui prend quelques points à DEALEUSE, sacré Dédée !

L’histoire pourrait se terminer avec la remise des lots aux lauréats qui sont partis les bras chargés de canards, de bouteilles et de mets typiques du Périgord, tous plus légers les uns que les autres.

Mais, Angélina nous a annoncé que c’était le dernier tournoi qu’elle organisait avec son mari Jean-Claude et, pour marquer le coup, elle a offert une jolie rose à tous les arbitres et organisateurs qui l’avaient accompagnée depuis le début. Merci Angélina et Jean-Claude : nous n’avons qu’un souhait, c’est que ce beau tournoi se poursuive car ce serait dommage d’arrêter un tournoi si chaleureux … en voyant toutes ces mines réjouies !

Solutions :

Partie 1 : DOUAIENT, ANEROIDE (qualifie un baromètre fonctionnant par déformation élastique d’une capsule à parois minces où l’on a fait un vide partiel déterminé et qui se déforme sous l’action de la pression atmosphérique)
Partie 2 : JOGGATES (du verbe JOGGER), GOUJATES (féminin de GOUJAT, si, si, ça existe !), BRETAUDA (= castra !), DENEIGEE
Partie 3 : VOLANTEE, JOCRISSE (benêt qui se laisse duper), GARDENAL

Veni, Vidi … Vichy (acte VI)

Dernier épisode de notre saga !

Pour parfaire leur connaissance de la ville, Yanis et Claudine se sont dirigés vers le centre-ville, en empruntant la rue Hubert Colombier, rue bordée de villas de styles Art Nouveau, néo-classique, néo gothique, qui relie le quartier thermal au vieux Vichy.

On débouche sur l’église Saint-Blaise qui communique avec l’église Notre-Dame-des-Malades. Cette deuxième église a été construite à partir de 1925 pour faire face à l’affluence du pèlerinage à la Vierge Noire dont le sanctuaire se trouve dans l’église Saint-Blaise. C’est une des premières églises en béton armé, « dont l’aspect extérieur est aussi moche que celui de l’église de Royan » dira Claudine ! C’est dommage car l’intérieur de style Art déco, mélangeant bois précieux, onyx (bien connu des scrabbleurs), marqueterie et mosaïque méritait le détour.

Dans le vieux Vichy, il reste des maisons qui n’ont rien perdu de leur cachet d’antan.

Les photos suivantes se passent de commentaires (on peut les agrandir en cliquant dessus)

Un peu d’histoire pour expliquer les 3 photos ci-dessous :

1929… l’architecte Georges Bonnet conçoit un bâtiment, en forme de proue de navire, dans le pur style Art déco. L’hôtel des Célestins est né (photo de gauche) Encore de nos jours, on peut voir les initiales H et C (comme Hôtel et Célestins) sur les portes près du hall d’honneur.

1940… le gouvernement français s’installe à Vichy le 1er juillet, et la quasi-totalité des 250 hôtels sont réquisitionnés pour accueillir les services de l’État français. L’hôtel des Célestins devient le siège du Secrétariat d’État à l’Intérieur : police, renseignements généraux, inspection générale des camps, direction des Journaux officiels, etc. La rotonde du bas du bâtiment est même rehaussée d’un blockhaus (photo du milieu)

1946… le lycée de jeunes filles s’installe, en octobre, à l’hôtel des Célestins. Il possède un petit internat avec 45 pensionnaires et 17 demi-pensionnaires. Sur le fronton, le mot Lycée des Célestins remplace le mot Hôtel. En 1962, ce lycée (qui a fusionné avec un collège) comptera 2041 élèves.

2014 …Claudine et Yanis prennent en photo (à droite) … le collège (depuis 1966) des Célestins  bien que le mot Lycée reste gravé sur le fronton du bâtiment.

Pour rester dans le thème « thalasso », les deux reporters ont poursuivi avec l’établissement thermal Lardy, établissement de 3ème classe, en brique, construit en 1937 aux abords de la source privée dont on dit à l’époque « qu’elle produit chez les femmes, les mêmes phénomènes que le vin et le champagne ». On attend la démonstration !

Ils ne pouvaient pas finir ce tour sans voir la fameuse Source de Célestins, lieu d’émergence de la plus célèbre des eaux de Vichy.

Avant de récupérer la voiture, ils sont passés devant le Castel Franc, maison de bailliage (n’oubliez pas le 2ème « i » sinon c’est zéro ;-)) et le buste d’une célèbre curiste, qui venait soigner ses rhumatismes aux mains qui la gênaient pour écrire à sa fille, Madame de Grignan.

Comme il leur restait un peu de temps ce Dimanche après-midi, Yanis et Claudine sont allés à Busset, situé à une quinzaine de kilomètres au sud-est de Vichy et à 5 km à l’est de Saint-Yorre, ça c’est fort, très fort ! Comme vous l’aurez compris, je n’ai pas envie de faire trop de pub (malgré ce clin d’oeil à Sabatier et Lhermitte) à ce château que l’on peut visiter à condition de payer (même les jardins !)

C’était la dernière ligne droite aussi pour les joueurs. Le résumé tiendra en une phrase : c’était une partie bien pourrie, jouée en 24 coups, à côté d’un joueur monté sur ressorts (!), partie qui comprenait 3 scrabbles (ENCOLLER avec OREILLON en sous-top qui perd 14 points, DEHALENT et RATIONNE avec de nombreux sous-top).

Denise, un peu fatiguée par son marathon, la veille, avec son pied bot, dans les rues de Vichy pour trouver un restaurant asiatique … désaffecté (merci Titi, spécialiste en rééducation !) , recule un peu pour terminer 716ème. Thierry se reprend un peu mais ne remonte pas suffisamment pour reprendre sa place de départ : il finit 827ème. Franck s’accroche et … accroche une très belle 102ème place : il m’a dit qu’il était très fier de sa prestation 🙂

Le retour vers Angoulême fut plus calme qu’à l’aller, les organismes étaient fatigués. Merci à nos deux conducteurs Yanis et Claudine qui nous ont permis de traverser sans encombre la chaîne des Puys, pour aller partager un dernier repas (rassurez-vous, Titi a été gracié !)  dans une cafétéria de Limoges, pas facile à dégotter.

Les images s’entremêlent et deviennent moins nettes mais nous nous rappellerons longtemps de ces 2 jours et demi dans cette très belle région. Fin de l’acte VI…CHY !

Veni, Vidi … Vichy (acte V)

Dimanche 1er Juin … dernier jour, snif 🙁

Ce matin, Yanis et Claudine ont laissé les gars bien séparés …

… par Denise qui ne tient déjà plus debout à 10 h du mat’ : triste spectacle !

Nos deux touristes ont décidé d’aller visiter deux jolis villages au nord de Vichy en commençant par Billy et sa principale curiosité, son château du XIIIème siècle !

Le château de Billy est situé en plein cœur du bourg actuel à proximité de la rivière Allier. Il est bâti sur une butte d’une cinquantaine de mètres de hauteur, laquelle domine la rivière et toute la vallée de l’Allier.

L’enceinte possède encore aujourd’hui sept tours semi-circulaires qui sont reliées par des courtines parfois rectilignes, courbées ou saccadées dans leur tracé, en raison du relief escarpé.

La partie centrale du château est cantonnée de six tours semi-circulaires au nord, sud et ouest comprenant notamment le châtelet d’entrée, très imposant. À ce système, s’ajoute à l’est une autre tour ronde, plus grosse que les autres, qui est accolée à une tour de guet élancée et octogonale dans sa forme.

 

 

Dessous !

 

 

Dessus !

 

 

 

 

 

Le plan qu’adopte la forteresse dans son ensemble (avec la basse-cour) ainsi que les archères (c’est-à-dire les meurtrières) dispersées sur l’édifice castral ne laissent aucun doute en ce qui concerne sa typologie : il est caractéristique du XIIIe siècle .

De nos jours, le château se visite d’avril à octobre et nos deux touristes vous conseillent de visiter ce château car l’accès aux remparts offre notamment un splendide panorama sur la vallée de l’Allier.

Ensuite, les deux reporters de Hiersac se sont dirigés, vers une petite ville à une trentaine de kilomètres au nord de Vichy, Saint-Pourçain-sur-Sioule, réputée pour son vignoble.

Du parking, on peut voir le pont Charles-de-Gaulle, qui date de la fin du XVIIe siècle. Il a été  rénové plusieurs fois suite à des crues et aux dégâts de la Seconde Guerre mondiale mais il présente encore son aspect original légèrement bombé, avec quatre piles à éperons.

Quand on arrive, on repère directement la Tour de l’Horloge (photos de gauche) à ne pas confondre avec le clocher de l’église (à droite)

L’église Sainte-Croix est un vaste édifice qui présente un porche datant du début de l’époque romane au-dessus duquel s’élève le clocher. La nef gothique est couverte d’une charpente en carène de vaisseau. D’ailleurs, en voyant l’extérieur, Yanis aura une pensée émue pour les couvreurs qui « ont dû bien s’amuser »

Comme on le voit, cette église a la particularité d’être accolée aux maisons … pour ceux qui en ont une !

La ville est une succession de petites ruelles permettant de déboucher, avec les nombreux porches, sur des places … rafraîchissantes !

Après cette visite, retour à Vichy pour aller manger avec les 3 compétiteurs qui venaient de terminer leur quatrième partie …

Coups 1 à 4 : La truelle et le ciment sont indispensables pour réussir un superbe début de partie, dont le top culmine à 98 points à l’entame du coup 5.
Coup 5 : Les 3 Hiersacais jouent, sans trembler, le premier scrabble MUGUETA. Qu’ouis-je, certains ne connaîtraient toujours pas ce verbe malgré cet article !
Coup 8 : Sortie du premier joker et bing, – 10 (!) pour bibi qui marque le pas sur RE(D)OWAS (danse lente à trois temps)
Coup 12 : Sortie du deuxième joker et en appliquant les règles de base (former -AIENT), il est plus simple de trouver AUNAIEN(T) qu’ANNUAI(R)E.
Coup 16 : Tirage stressant « AEEIOUR » qui ne trouve pas une des 4 lettres d’appui pour scrabbler. On pose AERIUM qui est un établissement de repos au grand air

Fin de partie (en 24 coups !) aussi passionnante que le départ …

 

Solutions : EBOUERAI (débarrasser une roue de la boue), ECŒURAI, ENOUERAI, OUATERIE (industrie de la fabrication de la ouate)

Franck (à -20) remonte d’une vingtaine de places. Denise fait un bond en avant d’une centaine de places et Thierry recule d’une cinquantaine de places.

Nous nous retrouvons tous en terrasse d’un petit restau d’une rue piétonne. Merci à « Jacki » (le sympathique serveur qui ressemblait sacrément à un excellent joueur de Poitiers) et à David (Bovet, idole de Denise trop timide pour aller, à la table voisine, lui demander un autographe).

Il est 13 h 40 et nous allons attaquer, pour les uns, notre dernière partie et, pour les autres, le dernier pèlerinage (laïque !) dans la région vichyssoise …