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Veni, Vidi … Vichy (acte VI)

Dernier épisode de notre saga !

Pour parfaire leur connaissance de la ville, Yanis et Claudine se sont dirigés vers le centre-ville, en empruntant la rue Hubert Colombier, rue bordée de villas de styles Art Nouveau, néo-classique, néo gothique, qui relie le quartier thermal au vieux Vichy.

On débouche sur l’église Saint-Blaise qui communique avec l’église Notre-Dame-des-Malades. Cette deuxième église a été construite à partir de 1925 pour faire face à l’affluence du pèlerinage à la Vierge Noire dont le sanctuaire se trouve dans l’église Saint-Blaise. C’est une des premières églises en béton armé, « dont l’aspect extérieur est aussi moche que celui de l’église de Royan » dira Claudine ! C’est dommage car l’intérieur de style Art déco, mélangeant bois précieux, onyx (bien connu des scrabbleurs), marqueterie et mosaïque méritait le détour.

Dans le vieux Vichy, il reste des maisons qui n’ont rien perdu de leur cachet d’antan.

Les photos suivantes se passent de commentaires (on peut les agrandir en cliquant dessus)

Un peu d’histoire pour expliquer les 3 photos ci-dessous :

1929… l’architecte Georges Bonnet conçoit un bâtiment, en forme de proue de navire, dans le pur style Art déco. L’hôtel des Célestins est né (photo de gauche) Encore de nos jours, on peut voir les initiales H et C (comme Hôtel et Célestins) sur les portes près du hall d’honneur.

1940… le gouvernement français s’installe à Vichy le 1er juillet, et la quasi-totalité des 250 hôtels sont réquisitionnés pour accueillir les services de l’État français. L’hôtel des Célestins devient le siège du Secrétariat d’État à l’Intérieur : police, renseignements généraux, inspection générale des camps, direction des Journaux officiels, etc. La rotonde du bas du bâtiment est même rehaussée d’un blockhaus (photo du milieu)

1946… le lycée de jeunes filles s’installe, en octobre, à l’hôtel des Célestins. Il possède un petit internat avec 45 pensionnaires et 17 demi-pensionnaires. Sur le fronton, le mot Lycée des Célestins remplace le mot Hôtel. En 1962, ce lycée (qui a fusionné avec un collège) comptera 2041 élèves.

2014 …Claudine et Yanis prennent en photo (à droite) … le collège (depuis 1966) des Célestins  bien que le mot Lycée reste gravé sur le fronton du bâtiment.

Pour rester dans le thème « thalasso », les deux reporters ont poursuivi avec l’établissement thermal Lardy, établissement de 3ème classe, en brique, construit en 1937 aux abords de la source privée dont on dit à l’époque « qu’elle produit chez les femmes, les mêmes phénomènes que le vin et le champagne ». On attend la démonstration !

Ils ne pouvaient pas finir ce tour sans voir la fameuse Source de Célestins, lieu d’émergence de la plus célèbre des eaux de Vichy.

Avant de récupérer la voiture, ils sont passés devant le Castel Franc, maison de bailliage (n’oubliez pas le 2ème « i » sinon c’est zéro ;-)) et le buste d’une célèbre curiste, qui venait soigner ses rhumatismes aux mains qui la gênaient pour écrire à sa fille, Madame de Grignan.

Comme il leur restait un peu de temps ce Dimanche après-midi, Yanis et Claudine sont allés à Busset, situé à une quinzaine de kilomètres au sud-est de Vichy et à 5 km à l’est de Saint-Yorre, ça c’est fort, très fort ! Comme vous l’aurez compris, je n’ai pas envie de faire trop de pub (malgré ce clin d’oeil à Sabatier et Lhermitte) à ce château que l’on peut visiter à condition de payer (même les jardins !)

C’était la dernière ligne droite aussi pour les joueurs. Le résumé tiendra en une phrase : c’était une partie bien pourrie, jouée en 24 coups, à côté d’un joueur monté sur ressorts (!), partie qui comprenait 3 scrabbles (ENCOLLER avec OREILLON en sous-top qui perd 14 points, DEHALENT et RATIONNE avec de nombreux sous-top).

Denise, un peu fatiguée par son marathon, la veille, avec son pied bot, dans les rues de Vichy pour trouver un restaurant asiatique … désaffecté (merci Titi, spécialiste en rééducation !) , recule un peu pour terminer 716ème. Thierry se reprend un peu mais ne remonte pas suffisamment pour reprendre sa place de départ : il finit 827ème. Franck s’accroche et … accroche une très belle 102ème place : il m’a dit qu’il était très fier de sa prestation 🙂

Le retour vers Angoulême fut plus calme qu’à l’aller, les organismes étaient fatigués. Merci à nos deux conducteurs Yanis et Claudine qui nous ont permis de traverser sans encombre la chaîne des Puys, pour aller partager un dernier repas (rassurez-vous, Titi a été gracié !)  dans une cafétéria de Limoges, pas facile à dégotter.

Les images s’entremêlent et deviennent moins nettes mais nous nous rappellerons longtemps de ces 2 jours et demi dans cette très belle région. Fin de l’acte VI…CHY !

Veni, Vidi … Vichy (acte V)

Dimanche 1er Juin … dernier jour, snif 🙁

Ce matin, Yanis et Claudine ont laissé les gars bien séparés …

… par Denise qui ne tient déjà plus debout à 10 h du mat’ : triste spectacle !

Nos deux touristes ont décidé d’aller visiter deux jolis villages au nord de Vichy en commençant par Billy et sa principale curiosité, son château du XIIIème siècle !

Le château de Billy est situé en plein cœur du bourg actuel à proximité de la rivière Allier. Il est bâti sur une butte d’une cinquantaine de mètres de hauteur, laquelle domine la rivière et toute la vallée de l’Allier.

L’enceinte possède encore aujourd’hui sept tours semi-circulaires qui sont reliées par des courtines parfois rectilignes, courbées ou saccadées dans leur tracé, en raison du relief escarpé.

La partie centrale du château est cantonnée de six tours semi-circulaires au nord, sud et ouest comprenant notamment le châtelet d’entrée, très imposant. À ce système, s’ajoute à l’est une autre tour ronde, plus grosse que les autres, qui est accolée à une tour de guet élancée et octogonale dans sa forme.

 

 

Dessous !

 

 

Dessus !

 

 

 

 

 

Le plan qu’adopte la forteresse dans son ensemble (avec la basse-cour) ainsi que les archères (c’est-à-dire les meurtrières) dispersées sur l’édifice castral ne laissent aucun doute en ce qui concerne sa typologie : il est caractéristique du XIIIe siècle .

De nos jours, le château se visite d’avril à octobre et nos deux touristes vous conseillent de visiter ce château car l’accès aux remparts offre notamment un splendide panorama sur la vallée de l’Allier.

Ensuite, les deux reporters de Hiersac se sont dirigés, vers une petite ville à une trentaine de kilomètres au nord de Vichy, Saint-Pourçain-sur-Sioule, réputée pour son vignoble.

Du parking, on peut voir le pont Charles-de-Gaulle, qui date de la fin du XVIIe siècle. Il a été  rénové plusieurs fois suite à des crues et aux dégâts de la Seconde Guerre mondiale mais il présente encore son aspect original légèrement bombé, avec quatre piles à éperons.

Quand on arrive, on repère directement la Tour de l’Horloge (photos de gauche) à ne pas confondre avec le clocher de l’église (à droite)

L’église Sainte-Croix est un vaste édifice qui présente un porche datant du début de l’époque romane au-dessus duquel s’élève le clocher. La nef gothique est couverte d’une charpente en carène de vaisseau. D’ailleurs, en voyant l’extérieur, Yanis aura une pensée émue pour les couvreurs qui « ont dû bien s’amuser »

Comme on le voit, cette église a la particularité d’être accolée aux maisons … pour ceux qui en ont une !

La ville est une succession de petites ruelles permettant de déboucher, avec les nombreux porches, sur des places … rafraîchissantes !

Après cette visite, retour à Vichy pour aller manger avec les 3 compétiteurs qui venaient de terminer leur quatrième partie …

Coups 1 à 4 : La truelle et le ciment sont indispensables pour réussir un superbe début de partie, dont le top culmine à 98 points à l’entame du coup 5.
Coup 5 : Les 3 Hiersacais jouent, sans trembler, le premier scrabble MUGUETA. Qu’ouis-je, certains ne connaîtraient toujours pas ce verbe malgré cet article !
Coup 8 : Sortie du premier joker et bing, – 10 (!) pour bibi qui marque le pas sur RE(D)OWAS (danse lente à trois temps)
Coup 12 : Sortie du deuxième joker et en appliquant les règles de base (former -AIENT), il est plus simple de trouver AUNAIEN(T) qu’ANNUAI(R)E.
Coup 16 : Tirage stressant « AEEIOUR » qui ne trouve pas une des 4 lettres d’appui pour scrabbler. On pose AERIUM qui est un établissement de repos au grand air

Fin de partie (en 24 coups !) aussi passionnante que le départ …

 

Solutions : EBOUERAI (débarrasser une roue de la boue), ECŒURAI, ENOUERAI, OUATERIE (industrie de la fabrication de la ouate)

Franck (à -20) remonte d’une vingtaine de places. Denise fait un bond en avant d’une centaine de places et Thierry recule d’une cinquantaine de places.

Nous nous retrouvons tous en terrasse d’un petit restau d’une rue piétonne. Merci à « Jacki » (le sympathique serveur qui ressemblait sacrément à un excellent joueur de Poitiers) et à David (Bovet, idole de Denise trop timide pour aller, à la table voisine, lui demander un autographe).

Il est 13 h 40 et nous allons attaquer, pour les uns, notre dernière partie et, pour les autres, le dernier pèlerinage (laïque !) dans la région vichyssoise …

Veni, Vidi … Vichy (acte IV)

« Alors, tu t’y remets quand feignasse » m’a apostrophé mon fils tout à l’heure. Bon, c’est dit avec une telle délicatesse que je me sens obligé de lui faire plaisir !

Nous avions donc laissé nos deux globe-trotters dans les gorges de la Sioule ! L’un étant spécialiste du GPS et sa mère pro des panneaux indicateurs, ni l’un, ni l’autre ne savaient qu’ils avaient trouvé les fameuses gorges. On m’a parlé d’un panneau qui indiquait les gorges puis soi-disant, plus rien, mais vous n’êtes pas obligés de les croire non plus 🙂 C’est vrai qu’avec la Sioule qui longe la route et la photo ci-dessous, il pouvait y avoir un doute !

Claudine est descendue de voiture pour savoir quelle route prendre pour atteindre Château-Rocher (qui n’était pas assez visible) : fallait finalement suivre la seule route, ouf !

Après avoir découvert les WC de Château-Rocher (et les différents vestiges laissés par les visiteurs qui à leur manière ont marqué leur passage), Claudine et Yanis ont pu profiter pleinement des charmes du château et notamment de la vue …

Plaisir des yeux …. par les ouvertures, …

… … on voit les méandres de la Sioule !

Allez, avant de repartir de ce lieu magique, une dernière pour la route

Retour sur Vichy, il est temps de rejoindre les joueurs. Sur la route, on passe devant le château de Chouvigny, qui est un édifice fortifié du XIIIème siècle qui surplombe la vallée de la Sioule ainsi que le village de Chouvigny. C’est un des derniers exemples de l’architecture militaire du Moyen-âge … mais difficile d’en dire plus car on ne peut le visiter qu’en été !

A propos desdits joueurs, où en étaient-ils ? Eh bien, nous attaquions notre troisième partie de la journée bien décidés à revenir dans nos salles de départ ….

Coup 1 : Ca démarre avec une revue des mots à lettres chères (W,X et Y dans le même tirage) : on pose YEUX en H5. Il faut préparer les 2 rallonges en 4 lettres pour atteindre la case H1.
Coup 3 : l’anagramme de FRANCISE est difficile à construire et c’est le seul scrabble.
Coup 5 : Premier joker … et première tuile pour bibi qui ne scrabble pas et qui voit 10 secondes trop tard EBOUTONS. Il y avait aussi BOUTEROUE qui est une borne protégeant le mur d’angle d’un portail. Claudine voulait m’en parler avant Vichy car elle avait rencontré ce mot que l’on appelait aussi chasse-roues. ils avaient pour fonction de protéger les angles des maisons au cours des manœuvres d’entrée et de sortie des voitures à chevaux. Mais elle a oublié : soyons honnêtes, je n’aurais pas dégoté ce difficile double-appui.

Coup 9 : tirage avec 2 U, méfiance et on a bien raison car ENCOURUT n’est pas donné. Marie-Claire Gonnet me dira qu’elle l’a loupé comme le scrabble avec 2 U lors des semi-rapides et pourtant le breton Alain STEUNOU lui avait donné une piste …
Coup 10 : DESALPAS est le seul scrabble une nouvelle fois. Denise trouve le pass’ … vers le zéro !
Coup 11 : MEMERAI (= bavardai, prendre l’accent de Maria Chapdelaine ou de François Paradis, tabernacle) est encore un scrabble unique qui coûte la bagatelle de 56 points !
Coup 12 : troisième scrabble de suite et 6ème de la partie. Il ne faut pas jouer petit … bras pour oser GAULETTE même si on n’est pas concerné par ce diminutif 😉
Coup 18 : Sur TENDER (wagon contenant le combustible et l’eau nécessaires à l’alimentation d’une locomotive), Franck s’emballe et, pensant jouer une partie préparée (à scrabbles), joue un superbe « régendent » en double appui et collante pour le magnifique score … de zéro pointé. Bonjour la confusion avec REGENDAT, qui est un cycle d’études en Belgique sanctionné par le diplôme de régent.
Coup 20 : On termine avec un mot inconnu des Hiersacais qui signifie dôme de protection d’une antenne radar.

Solutions : ENNUYEUX, GIBOYEUX, FASCINER, SOUTENU, RADOME

Le soir, on se retrouve tous les cinq dans une sympathique pizzéria, pas loin du Casino. Thierry nous raconte ses souvenirs d’antan « je vois le nonuple au tirage et je suis surpris en voyant le ramasseur m’apporter un zéro : j’avais écrit « CAFALTER » au lieu de CALFATER . Même la serveuse semblait connaître cette histoire racontée pour la 2532ème fois car le TITI s’est bien fait charrier ce soir-là.

En rentrant à l’hôtel, on allait tous se coucher quand on a entendu Thierry déclamer « ma carte magnétique ne fonctionne plus ». Eh oui, quand on la met en contact avec les autres cartes, elle se démagnétise ! Après avoir réglé le problème avec la personne responsable, on a pu se dire bonsoir. « Allez, salut ! Attention, ta porte se ferme, elle est où ta carte ? » « Ben, à l’intérieur, je crois … »

Vous jouez avec « Belgique, Océanie, Uruguay, Luxembourg, Egypte, Tunisie, il vous reste 24 heures » !

Veni, Vidi … Vichy (acte III)

Résumé des deux épisodes précédents : Samedi matin, pendant la première partie, Yanis et Claudine découvraient Vichy … et nous emmenaient manger sur les bords de l’Allier. Nous nous sommes autant régalés du repas (ambiance sympa avec un personnel plein d’humour) que de la vue !

Même pendant le repas, Denise ne peut lâcher son Benjamin Franklin, ce qui fait bien marrer Claudine et le canard derrière 🙂

Après cette collation, Yanis et Claudine se sont dirigés vers un charmant petit village, à une petite trentaine de kilomètres, au Nord-Ouest de Vichy, situé entre Naves et Ussel-d’Allier, ou entre Taxat-Senat et Saint-Germain-de-Salles, quelques kilomètres après Jenzat en venant  de Saulzet, vous l’aurez tous reconnu, il s’agit bien évidemment de Charroux ! Suivons Yanis dans la découverte des vieilles pierres …

Que le grand geek me croque !

Après l’Histoire avec l’église (mélange de styles gothique et roman) et ses miracles (par exemple, le vélo-souche-brouette en photo ci-dessus), place à la Physique avec la réflexion du son et la mesure du temps avec le musée des pendules.

Quelques kilomètres plus loin, on tombe sur le vieux pont de Menat, pont roman à piles, à l’entrée des gorges de la Sioule …

Pendant ce temps, Denise, Thierry et Franck avaient rejoint la salle pour disputer la seconde partie, tirée par Claude Masbou. Ma voisine est une sympathique Réunionnaise qui me trouve un air de famille avec ses cousins.

Coup 1 : Ca démarre fort car avec le premier tirage joker, il y a une centaine de scrabbles possibles. On pose (P)INIERE en H3 pour ses rallonges initiales, en une lettre E- et en deux lettres PE-, SA– et … la troisième (cherchez un peu !)
Coup 2 : Deuxième joker qui enverra les Hiersacais au tapis avec un quadruple JE(U)NERA qui gagne 14 points sur le sous-top. Bon, quand on apprendra qu’Antonin Michel, Etienne Budry, Franck Maniquant, Kévin Meng, etc (113 joueurs sur les 170 premiers, en fait) ont loupé ce coup, on relativisera !
Coup 7 : Thierry s’enflamme et envoie « HAVERIE » … sans le Z ! Il n’y avait pas de C pour poser CHAVIREE, VACHERIE, CHEVERAI ou le plus difficile ARCHIVEE
Coup 9 : Pas de O (pour les anagrammes TRAQUONS, QUARTONS, TRONQUAS) mais un I initial pour placer INQUARTS (opération consistant à ajouter à un alliage d’or et de cuivre trois fois le même poids d’argent) qui ne fait pas 20 mais … 80 points !
Coup 14 : Le mot de vocabulaire TAMPICO est une fibre végétale, tirée des feuilles d’un agave du Mexique, employée pour confectionner des brosses et des matelas.
La fin de partie est moins mouvementée si on pense à prolonger NAVE en NAVEL (variété d’orange).

Solution : LAPINIERE (lieu d’élevage de lapins)

Thierry et Denise ne sont pas à la fête et plongent respectivement à la 817ème place et à la 850ème place. Franck (- 32 sur la partie) remonte à la 117ème place.

Il est 16 h 30, tandis que la troisième partie reprend, notre duo de touristes, Claudine et Yanis, s’engage sur les routes tortueuses le long de la Sioule …. au loin le château fort de Blot-le-Rocher plus communément appelé Château-Rocher !

Suite au prochain acte …

Veni, Vidi … Vichy (acte II)

Samedi 31 Mai, 10 h, Yanis et Claudine se sont dirigés vers les fameux thermes (photo de gauche ci-dessous). La partie visible par le public permet de resituer ces thermes dans l’Histoire.

On y rencontre différentes eaux (provenant de sources variées) donc n’ayant pas toutes la même température :

On attend aussi le chaland dans ce genre d’endroit (gobelet vide : 0,25 € !) :

Par contre (comme glisserait l’ami Thierry), la plus grande partie du bâtiment est privée : on ne mélange pas les touristes et les curistes.

En sortant du bâtiment, on tombe dans l’univers de Napoléon III (son petit chalet ci-dessous)

D’ailleurs, en terme d’architecture,l’entrée des maisons n’a rien à envier à certaines anciennes maisons de la Nouvelle-Orléans :

Pour finir le tour, nos deux globe-trotters ont trouvé de la fraîcheur dans les parcs qui bordent l’Allier. Yanis était content de retrouver des congénères :

Tandis que Claudine qui s’était privée elle-même de Scrabble pouvait continuer à travailler les mots à lettre chère :

« Par contre, GINGKO … ». « Non, Titi, 5 minutes de silence ! » Les bords de l’Allier se passent de commentaires, séquence émotion …

Que c’est beau mais il est 12 h alors retour au pas de charge au Casino pour revenir manger (tous ensemble !) sur les bords de l’Allier. Merci, Titi, pour ces 5 minutes de silence (dans le week-end !), tu peux maintenant nous raconter tes exploits « Par contre, à Capdenac, je vois Fabien Fontas qui se relève au bout de 10 secondes, on ne pouvait pas placer un mot. Ah bon, je vous l’avais déjà racontée cette histoire ? ».

Mais ceci fait déjà partie de l’acte III, patience !

Veni, Vidi … Vichy (acte I)

Vendredi 30 Mai, 17 h, parking de Girac, l’hôpital d’Angoulême. Nous récupérons Thierry tout juste sorti, non pas de l’hôpital (quoique), mais de sa cambrousse ! Le terme paraît fort mais connaissez-vous Saint-Maigrin, vous, eh bien nous non plus ! Et nous, c’est qui ? Ce sont les 4 autres représentants du club J35 qui partent à Vichy : par ordre d’apparition dans le Scenic, Claudine, Yanis (nos deux chauffeurs), Franck et Denise.

C’est donc parti pour 4 heures de route avec une heure de pose sur une aire sympa située entre Bellac et Montluçon.

J’avoue que je n’ai pas tout suivi car entre les histoires de Thierry (« par contre, Dominique Le Fur avait été sorti au Grand Prix d’Aix 2002 en ne jouant pas KA ») et les questionnements de Denise (« on les appelle comment les habitants de l’Allier ? »), c’était plutôt difficile de suivre la route. Oubliez « Alliérois » ou autres « Alliériens », ce sont les Bourbonnais !

Arrivée plutôt mouvementée à Vichy avec la découverte des panneaux indicateurs, qui montrent soit le chemin d’impasses (parkings fermés) … soit les routes en sens unique !

La borne de l’hôtel nous donnera quelques sueurs froides avec la commande de 18 petits-déjeuners pour 5 personnes sur 2 jours (!) mais heureusement nous sommes tombés sur des têtes amicales Wilfrid et Christiane de Royan. Pour ne pas perdre leurs bonnes habitudes, Claudine et Christiane se sont faites engu … car elles faisaient trop de bruit. Bon d’accord, tout le monde parlait trop fort mais faut pas pousser, il n’était que 22 h. Un conseil d’ami : si vous allez au première Classe de Bellerive-Sur-Allier, amenez vos serviettes de toilette (aucune des chambres n’en était pourvue !). Claudine, ne pouvant s’empêcher de bricoler, a réparé le mécanisme de la chasse d’eau chez Yanis, puis le dévidoir de savon dans notre chambre et enfin, nous avons pu aller nous coucher dans des draps … croustillants avec les miettes et les poils laissés par les occupants précédents (miam !)

Après avoir discuté près de 20 minutes avec une des gérantes de l’hôtel pour ne pas payer le surplus de petits-déjeuners (« c’est de votre faute si vous avez commandé plus de petits-déjeuners que prévu » dixit l’ânesse bâtée), nous avons récupéré une serviette pour s’essuyer après la douche, avalé notre petit-déjeuner et nous nous sommes dirigés vers la mythique salle de jeu. Thierry y était déjà allé mais pour nous quatre, c’était la première fois que nous mettions les pieds à Vichy.

C’est impressionnant de se retrouver dans ce haut lieu du Scrabble et ces salles richement décorées.

Mais les sourires et les retrouvailles de joueurs ou de joueuses comme Marie-Claire Gonnet (la photographe qui avait oublié le cache en prenant ses premières photos avec son tout nouvel appareil) font vite oublier le cadre et le caractère solennel du moment.

C’est amusant le hasard car avec plus de 1000 joueurs disputant cette finale, je me retrouve à côté de Jean Dol le matin et Thierry, à côté de « la dame de Loudun ». Je croyais qu’il parlait de Marie Besnard mais c’était la présidente du club, Françoise Dousset, joueuse physionomiste qui dira à Thierry (qui cache son numéro de table … 721 !) « mais qui c’est cette dame qui vous prend en photo », en parlant de Claudine 😉 ?

10 h tapantes, après l’entrée de Thierry Chincholle et de Nicolas Thomas à 9 h 59, il est temps d’en découdre.

Coup 2 : Dès le coup 2, on aurait pu scrabbler avec EYIRSDS en main, mais la lettre d’appui n’était pas disponible … pour jouer DYSURIES (difficulté pour uriner)
Coup 4 : Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour perdre les premiers points (12, une paille) sur un quadruple IONISEE !
Coup 8 : La LOUCHEE est implaçable, j’arrache « chleu » pour … 0 point car seuls SCHLEU et CHLEUH sont bons. je croyais que c’était rentré dans l’ODS mais j’ai confondu avec (S)CHEIK(H) !
Coup 9 : FABULEE est facile à construire mais est-il transitif. Je pense l’avoir vu avec un E final, allez j’envoie. Mon voisin, Jean, qui semblait tranquille sur le coup ne l’a pas osé (quel bluffeur 🙂 )
Coups 10 : Le fameux SOUCHETAGE ne m’a pas effleuré, ce sera un solo de Duplitop 6 !
Coup 13 et 14 : ENVOLAI (ne pas préparer de R devant comme le sympathique Christian Le Rouge) et RODASSE (ne pas oublier de préparer le E devant pour poser EWE au coup suivant) remontent les négatifs.
Coup 16 à 23 : Peu de points à perdre si on connait (et que l’on voit …) RAKU (résultat d’une technique d’émaillage de bols pour le thé, par exemple, développée dans le Japon du XVIème siècle) et GULDEN (ancienne monnaie hollandaise appelée florin de nos jours)

Denise termine 789ème (pas trop dans le coup ce matin-là), Thierry limite la casse (à – 100, il est 436ème) et Franck sait qu’il va devoir rétropédaler, 337ème à -89.

Et, pendant ce temps, Yanis et Claudine commençaient la découverte pédestre de Vichy.

Mais patience, l’acte II ne saurait tarder …