Comme la finale des Interclubs, c’est ce WE (à suivre ICI), Franck a entraîné les 5/6 de l’équipe féminine (Claudine aidait son petit protégé à passer l’épreuve d’Eco-Gestion comptant pour son Bac Pro), en tirant une partie qui a fait de gros dégâts, surtout en la jouant en 2 minutes. Les 5 autres joueurs (dont la Cognaçaise, Françoise) n’ont pas été à la fête mais … ils ont pu partir plus vite (j’ai essayé de rester positif 🙂 ) !

Au premier coup, pas de lettre d’appui (non, sans déc ?) donc, en l’absence de L pour FEUILLÉE, on assure tranquillement 24 points, sauf Marie-Jeanne un peu gourmande tentant « feulée » alors que les cris d’animaux sont, en grande majorité, intransitifs. L’arbitre choisit FILÉE pour les benjamins (il y en a 7, cherchez un peu …) ! Marie-Jeanne se rattrape bien dès le coup suivant car elle fait partie des 3 NUISIBLE (sans S, j’assume), avec Catherine et Annie ! Ce quadruple gagnait 7 points sur un peu connu NÉBULISE (verbe signifiant vaporiser) mais le scrabble sec NUBILES (pas joué dans la salle) aurait permis de limiter la casse pour les 7 autres joueurs. Au coup 3, Annie est la seule à penser à prolonger FILÉE en PROFILÉE, sur un tirage que j’ai trouvé délicieux [PHRODIT], mais les joueurs beaucoup moins. Les 6 autres benjamins sur FILÉE étaient FAU-, MOR-, PAR-, REN-, SUR- et TRÉ-FILÉE. La moitié des joueurs (dont Marie-Jeanne remontée comme un coucou malgré sa bulle, alors qu’elle nous disait « quand je prends un zéro au 1er coup, c’est fini ») a une belle HÉRÉDITÉ (petit clin d’œil à Christine, me contant le passage du bac de Philo de son petit-fils) et ça vaut mieux car les sous-tops perdent, au moins, 61 points ! Les lettres chères (JAPONS et WUS) permettront à Catherine de prendre la tête du peloton, avec une vingtaine de points d’avance sur Annie, au top jusqu’au coup 4 (y’avait pas de J ou de W à placer). Le coup 7 ne chamboule pas le classement car personne ne construira POGOTERA (POGOTER, danser le pogo, sorte de danse pratiquée lors des concerts de musique amplifiée, consistant à sauter à a se bousculer dans le public à coup d’épaule, sans agressivité et sans avoir pour but de nuire à autrui … enfin, théoriquement). Avant ce week-end, révisons les verbes transitifs qui désignent une danse : à part DANSER, il y a TWISTER, GIGUER et VALSER (retenez qu’on DANSE dans le TGV). Cette danse de sauvages fait mal car tous les joueurs ont perdu au moins 70 points. Au coup 8, avec le joker, on pense à « darling » (jouez plutôt LIGNARD, soldat de l’infanterie avant 1914) mais il n’y a qu’une seule façon d’empocher la prime de 50 points : DÉLIGNER, c’est « éliminer en scierie, les défauts, les inégalités d’une pièce de bois ». Sur ce coup, Annie reprend le leadership, qu’elle ne lâchera plus jusqu’en fin de partie, puisque Catherine sera une des 4 joueuses à ne pas DÉLIGNER. Au coup 9, on pose déjà le 5ème scrabble. Pas de N pour BAFOUENT, pas de S pour BOUTEFAS (saucisson de porc, en Suisse) mais un R … pour un BEAUFORT, goûté par aucun des joueurs présents. Ce fromage de Savoie est pourtant apprécié d’habitude. Au coup suivant, Cécile se refuse (justement) « rezonait » (devant ZONER, on ne peut mettre qu’un O et DÉ- !) et malgré les nombreuses possibilités de scrabbler avec ce tirage, aucune lettre n’est disponible. Elles ne seront que 2 (les 2 boss de cette partie, Catherine et Annie) à repérer la place pour marquer 70 points avec RAINEZ, ROTIEZ, RIOTEZ ou … RATIEZ. Au coup suivant, Annie constitue un nouveau duo (avec Denise), les seules à repérer la place des VEAUX (joker U), qui me semblait plus simple que les VORTEX, joués par Cécile, Christine et Catherine (elles m’ont rappelé que ce mot était sorti au TH3 de Niort).  Les VORTEX (tourbillons dans un fluide) faisaient, pourtant, moins de points que MÉTAUX, ÉMAUX ou ÉTAUX 🙂 ! Au coup 12, pas de R pour ARMATOLE (gendarme grec qui n’aurait fait rire personne) mais un petit TAMA (tambour porté sous l’aisselle). Le 6ème et dernier scrabble sera joué par 6 joueuses. Il faut dire que CHLORÉE est un peu plus connu et visible que POGOTER ! Une succession de petits coups permet à certaines de faire des soli (Christine sur VASA puis Annie avec MUSSAS, du verbe MUSSER, cacher) mais on perd peu de points. Par contre, au coup 19, personne ne  joue DURCIT pour 24 points (évidemment pas plus d’ENDURCIT pour 30 points) alors que beaucoup de ces dames sont en RUT, en voyant 19 … points ! Les joueurs sont un peu fainéants en cette fin de partie et pourtant ils loupent l’AÏ, qui est souvent tête en bas suspendu aux branches et qui se déplace très lentement.
Les joueurs sont exténués par leur partie (seule Annie aura un négatif inférieur à 200 points) mais ils seront vite requinqués par l’histoire de Colette, racontée par Dominique.