Top : 960 points en 20 coups.
Inutile de donner de nom : en lisant le compte rendu suivant, vous aurez tous reconnu le style inimitable de la tireuse de partie.
Après une matinée pluvieuse et malgré une accalmie bienvenue, la partie ne démarre pas sous les meilleurs auspices, même si Cathy est la seule à ne pas mettre son BODY.
Au deuxième coup, impossible de raccrocher DINGUAI ou GUINDAI sur ce fichu body. On se contente de GUAI (hareng sans œufs ni laitance) qui ne met en joie que Colette et Denise.
Alors que l’ INFIDÈLE ne trouve pas non plus sa place, faute d’un E pour être complet, le FEDAYIN (ou FEDDAYIN= résistant palestinien), s’impose devant ses isotops BIFIDE (fendu en deux en biologie) ou FINIE.
Arrive enfin le premier scrabble avant une longue traversée du désert. CLIVEES (cliver =fendre un minéral dans le sens des couches), scrabble unique, est vu par les 2/3 des joueurs. Jocelyne tente un « sévice » qui, malheureusement ne s’inflige jamais tout seul.
S’ensuivent des petits mots, dont quelques uns dignes d’intérêt, comme NECTON (ensemble des animaux marins capables de nager) joué par Franck alors que d’autres NOCENT.
LARE (divinité protégeant le foyer dans la Rome Antique) se glisse dans la cheminée offerte par NECTON et KIFÉES ( à noter que LARE peut se jouer avec ou sans S final).
SCOLIE (s’écrit aussi SCHOLIE= note grammaticale, critique ou historique sur un texte, dans l’Antiquité) est vue seulement par Colette. Christine coule sur la scolie et GG, solidaire, prend le bain à bulles avec sa femme en essayant « miclose ».
Au coup suivant, MENEURS est préféré à ses isotops GÊNEURS et MURÈNES pour son éventuel benjamin (pro).
Enfin, arrive le deuxième scrabble : JUGULAI fait presque l’unanimité.
Pas comme RIPOSTÂT que personne ne voit. Je me demande encore pourquoi certains ont vu le sous-top TRIPOTAS alors qu’il rapportait moins……
Bref, pas trop le temps de se reposer, le scrabble suivant est trouvé par les sportifs Cathy, Cécile et Dominique qui jouent la RAMEUSE (celle qui rame, avec le rameur mais aussi RAMEUX, RAMEUSE = qui a beaucoup de rameaux, ça sert aussi des fois pour pagayer) préférée à son anagramme ARMEUSE (machine disposant l’armure de protection des câbles électriques) pour sa rallonge initiale en T.
Après, ça se corse avec la MELÆNA (= MÉLÉNA, émission anale de sang noir) que Franck est le seul à voir, beurk, c’est pas appétissant. Denise voit le sous-top AMENSALE, qui n’est pas un amant qui ne se lave pas, comme nous le suggérera plus tard Cécile mais un adjectif (AMENSAL, AMENSALE, AMENSAUX= inhibé par les sécrétions d’une autre plante, en parlant d’un végétal).
Voilà, c’est fini pour les écoulements, expectorations et autres liquides ou solides qui s’échappent d’un organisme vivant.
Franck et Annie, ça les a mis vénères ces trucs dégueu, ils sont les seuls à frapper fort sur ce coup avec SAVATIEZ (savater = frapper à coups de pieds, c’est du langage familier, attention, faut pas leur chercher des poux dans la tête).
Après, rien de transcendant, à part le UT de l’avant-dernier coup (duo de Cathy et Franck) qui permet enfin de mettre le T devant la RAMEUSE pour la transformer en TRAMEUSE (TRAMEUR, TRAMEUSE = en textile, ouvrier qui dispose les fils de trame).
Nos deux « savateurs » finissent 1er et 2ème, et le podium est complété par la plus pacifique Catherine.
très drôle ce compte rendu