Le club des 5 s’était donné RDV de bonne heure pour partir d’Angoulême, à 8 h tapantes, pour aller disputer le tournoi de Saint-Junien en triplex avec les villes de Montbartier (dans le Tarn-et-Garonne) et de Roquefort-des-Corbières (dans l’Aude), charmant village peu éloigné de la réserve africaine de Sigean (à visiter si l’occasion se présente).
Le Scénic était donc occupé par Colette (joueuse qui privilégie l’esthétique du jeu sur l’efficacité mais qui connaît la signification des mots … qu’elle ne joue pas), Jocelyne (dite tête-en-l’air mais qui fait travailler sa mémoire en n’ayant jamais fait de brouillon … depuis sa tendre enfance), Denise (casse-cou qui arrive à réaliser de belles figures en haut de son escabeau ou de l’échelle … se terminant le plus souvent à l’hosto), Claudine (joueuse rusée descendue en troisième série pour rafler tous les prix, comme des chèques … ou des coupes, berk !) et Franck (conducteur capable de passer par Limoges, 30 km après Saint-Junien … et d’arriver à l’heure !)
Cette année, nous avons pris nos précautions et sommes arrivés à 9 h (!), soit 45 minutes avant le début théorique de la première partie. Le nouveau président de Saint-Junien, Christian Sevin nous accueille chaleureusement avec gâteaux et boissons offerts (… toute la journée). On voit arriver les copines et les copains … de Charente et de Poitiers (on ne t’oublie pas Martine 🙂 En fait, sur les 57 joueurs présents (assemblée peu fournie en comparaison des 96 joueurs de l’année passée), on compte 20 joueurs charentais, soit plus du tiers de l’effectif. Il semble que de nombreux joueurs de l’Aquitaine et du Limousin aient boudé ce sympathique tournoi et je ne pense pas que la proximité de la qualif Vermeils (la veille) ou la simultanéité du tournoi de Niort (62 joueurs) expliquent cette relative désaffection. C’est dommage que des joueurs (et en particulier les hautes séries) ne se déplacent que pour des quadruplex ou des quintuplex pouvant rassembler des dizaines de premières et deuxièmes séries car le manque à gagner sur un tournoi annuel peut vite déséquilibrer la trésorerie de petits clubs. Bon, c’est dit, les absents ont eu tort, vous pouvez le voir à ces mines réjouies.
Vous aurez reconnu (ou pas) les deux CB entourant la DJ, au-dessous, Gigi et Robby encerclant Cloclo puis, Martine (adepte de Montesquieu) et Monique (la prof de Physique reconnaissable à sa voix de stentor et à son rire tonitruant) et enfin, Jocelyne (déjà perdue dans ses pensées … jaunes et violettes) et Franck (rigolard après avoir entendu des histoires de fosses nasales) devant Martine (la conteuse d’histoires), toute contente de m’avoir piqué les pensées, qui devaient lui porter chance dans la partie 1 😉
Partie 1 tirée à Saint-Junien par Christian Sevin – 19 coups – 6 scrabbles – top : 984 points
Après quelques réglages techniques (ordinateurs capricieux, placement des joueurs, …), Christian lance le tournoi, avec un tirage d’actualité : il est 10 h 05 ….
Coup 1 : « TA…EBOLA » – Tu parles d’un accueil ! On a le choix entre BATELA, OBLATE (OBLAT,E : laïc qui vit dans une communauté religieuse) et le verbe ABLATE placé en H3 (évidemment …), qui signifie transformer progressivement un matériau par décomposition, fusion, vaporisation, sublimation ou érosion.
Coup 2 : C’est le début d’une série de 5 scrabbles. On peut jouer LOUVASSE (du verbe LOUVER, soulever avec une pince à deux branches) ou OVULASSE, mais on optimise avec SOULEVAS.
Coup 3 : L’arrivée du premier joker permet de jouer un difficile quadruple RePLACA mais ce sont 29 points perdus sur PACQUERA (= PAQUERA, mettre du poisson salé en baril) vu la veille par les anciens, sans le C … et qu’il fallait oser.
Coup 4 : FROLAIT ne posait pas problème même si on était d’abord tenté par FOLATRAI.
Coup 5 : DESIREE, SIDEREE ou DIERESE (Denise vous expliquera ce que c’est) ne sont pas plaçables. On peut assurer 72 points sur un C avec DECRIEES. On gagne quelques points en appui sur le P, en jouant PRESIDEE ou le plus difficile PERSEIDE voire le top DEPRISEE (= déprécier). Il ne faut surtout pas jouer « dépéries », vous expliquera la philosophe Martine, confondant avec DEFLEURIES.
Coup 6 : Le dernier écueil (de la série) est un tirage, a priori, anodin « AEEOITL » qui débouche sur un scrabble unique AEROLITE (= AEROLITHE, météorite), sur un R bien planqué, qui ne permettait pas de jouer les plus simples ETOILERA ou ETIOLERA.
Coup 8 : SOUCIES en quadruple est difficile à voir avec un tirage à scrabble (« EOUIGSS ») qui aurait pu donner ROUGISSE ou VIGOUSSE, connu par Colette car c’est utilisé en Suisse comme synonyme de vigoureux, tout un programme …
Coup 11 : Le deuxième tirage-joker (IINN?RG) permet de scrabbler de nouveau sur un E. On peut jouer NIGERIEN, INGENIER ou le peu connu ARGININE, acide aminé qui stimule la circulation sanguine, fortifie le système immunitaire et influe de façon positive sur la libido masculine (c’est prouvé scientifiquement) ou encore gagner 2 points avec le top INDIGNER
Coup 12 : Un PANDA vertical devance un ZAIN (caractérise un cheval au poil uniforme et sans aucune marque blanche) horizontal.
Coup 13 : « DIUHOMF » peut faire penser (pour les plus tordus d’entre nous) à HUMIDIFIONS … en quadruple appui. D’ailleurs, on joue … HO !
Coup 14 : La partie à thème se poursuit car il ne faut pas s’arrêter au MINOU et peu de joueurs pousseront ( … leurs recherches) jusqu’au FION … en collante intégrale !
Coup 15 : DRUMMER (= DRUMMEUR) ne trouve pas sa place. Ce joueur de batterie aurait cassé l’ambiance (pour les joueurs qui ne connaissent pas) mais il faut se contenter d’un KURDE (pour 53 points). Claudine ne voit pas le KURDE et tente un hypothétique « empacquerai », qui lui coûtera la première place au général à la fin des 3 parties.
Coup 19 : Le dernier coup sera largement loupé (notamment par bibi) car il fallait avoir anticipé la rallonge E-MEUT pour gagner au moins 9 points sur des mots placés ailleurs.
La partie se termine à … 12 h ! En fait, entre chaque coup, Christian devait attendre que la ramasseuse apporte les billets d’avertissement aux joueurs avant de pouvoir annoncer la solution car cette sympathique et courageuse ramasseuse (salut Monique !) s’occupait aussi d’un tableau. Il faudra, sans doute, l’année prochaine revoir la distribution des rôles pour une meilleure fluidité de la partie …
Sur le centre de Saint-Junien, Franck gagne la partie (à – 28) devant Patricia Renaud de Cognac (- 73) et Claudine (- 82). Les autres favoris ou outsiders ont un peu souffert car Robby, Denise et Martine reculent respectivement aux places 7, 13 et 17. On signalera les beaux résultats du jeune Guillaume d’Angoulême (10ème) et surtout de Jocelyne (20ème).
Bon, il est temps d’aller manger : la petite bande de Hiersac, accompagnée de Martine, va décliner, de différentes manières, dans un décor bucolique, la toile de Manet avec un « déjeuner sur l’herbe » pour les uns et « déjeuner sur le banc » pour les autres, en particulier pour la « dame au chapeau », alias Colette …
Les tomates-cerises du jardin de Denise, le gâteau au caramel (non alcoolisé, paraît-il) de Jocelyne et le bon café de Colette (servi dans des tasses en porcelaine de Limoges, mazette !) ont bien calé les estomacs.
Il est temps de reprendre le chemin de la salle (petit clin d’œil à Gigi … Lassalle ci-dessus). Le vainqueur de la première partie (pas superstitieux pour un sou), pourtant prévenu par des signes qui ne trompent pas, ne sait pas encore qu’il laissera des plumes dans l’après-midi.
Après un tirage au sort permettant de faire gagner des lots au hasard à quelques joueurs … et aussi d’en distribuer (!) aux arbitres ou aux ramasseurs, la deuxième partie débute : elle sera lue par Jean-Paul Garcia, le président du club de Limoges.
Partie 2 tirée à Montbartier (82) par Serge Delhom – 22 coups – 4 scrabbles – top : 908 points
Coup 1 : JOIES réjouit de nombreux joueuses (par exemple, la dame au chapeau à essayer de retrouver ci-dessous), heureuses d’être au top, la preuve …
Coup 3 : Nous sommes nombreux à apprendre PULA, unité monétaire du Botswana.
Coup 6 : C’est LE coup sélectif de la partie. Le tirage « AARRULT » ne donne qu’un scrabble unique, qui prend 34 points sur le sous-top TALA (et non « tal », c’est compris Jocelyne ?)
Coup 7 : Dans la foulée, CREVOTA sur S ou T, qui gagne 73 points si on ne scrabble pas, finit d’achever les récalcitrants.
Coup 9 : Il faut être sûr de FRISAGES (ou bien kamikaze) pour gagner 2 points sur un plus simple FIGEASSE. Je vous donne mon raisonnement sur ce coup : « comme il y a AGRESSIF, il ne faut pas jouer FRISAGES » !
Coup 10 : Il manquait un I pour lire (sur le grand écran) des FANZINES, bien connus des Angoumoisins.
Coup 11 : Cette fois, c’est un T qui fait défaut pour construire le peu visible (mais souvent bruyant) MATAMORE.
Coup 13 : Le deuxième tirage-joker (AD?LEER) permet de nombreux scrabbles à 70 points mais ce sont encore 7 points perdus sur RUDERALE (qualifie les plantes qui poussent spontanément dans les friches, les décombres le long des chemins, souvent à proximité des lieux habités par l’homme). Peut-être que c’était un solo dans la salle mais aucun solo n’a été annoncé, bizarre, bizarre ! J’ose espérer que le double-arbitre a ouvert l’œil …
Coup 20 : Des SIOUX, pourtant pas planqués, prennent 33 points à des POUX … au même endroit.
Coup 21 : Il faut abandonner rapidement la recherche du scrabble (malgré le joli tirage « PONDIES ») pour penser à jouer le long de SIOUX : PENSAI prend 6 points sur un plus visible EVIDONS
Sur le centre de Saint-Junien, Franck gagne la partie (à – 9) devant Bruno Boulay de Périgueux (- 25) et … Claudine (- 34). On signalera le beau résultat de Colette, 22ème sur la partie (CREVOTAS l’a bien boostée 🙂 Au cumul, Franck reste 1er avec 79 points d’avance sur sa tendre et douce (alias Claudine, faut suivre un peu !) et 96 points sur Raymonde Berthaud d’Angoulême. D’ailleurs, les Angoumoisins se sont ressaisis avec Gigi, qui pointe à la quatrième place, Arlette, 7ème et Robert 8ème ! Denise reste dans le coup en étant 9ème, Jocelyne se maintient à la 23ème place et Colette remonte presque dans les 40 premiers.
Après un dernier bain de soleil passé à se demander les différences entre TALE (du verbe TALER = faire des meurtrissures sur des fruits en les heurtant), THALLE (appareil végétatif des végétaux inférieurs comme les champignons, les algues ou les lichens), TALLE (nouvelle pousse émergeant d’un bourgeon au pied d’une plante ), TALLER (verbe à p.p.inv. qui signifie favoriser la croissance d’une plante graminée en donnant naissance à de nouvelles talles) et THALER (ancienne pièce de monnaie en argent apparue au milieu du XVe siècle, qui circula en Europe pendant près de quatre cents ans et qui donna son nom au « dollar »), nous sommes d’attaque pour aborder la dernière partie.
Partie 3 tirée à Roquefort-Des-Corbières par Nicole LUYTEN – 22 coups – top : 884 points
La partie est lue à Saint-Junien par une joueuse de Brive, dont je n’ai pas retenu le nom (désolé !) mais qui semble un peu tête-en-l’air car de temps en temps, elle oubliait le micro pour annoncer le temps restant (d’où la surprise des sourdes et malentendantes, qui se reconnaîtront !) et la plupart du temps, elle donnait le score sans prononcer « points » ce qui est, pour le moins surprenant …
Coup 1 : ELISENT est un cadeau MAIS pourquoi l’avoir placé en H2 ? En H4, la rallonge évidente R-ELISENT ne bouchait pas la colonne 1 et surtout aurait permis de jouer de nombreux benjamins en H1 ! Si vous en trouvez 3 sur les 6 possibles, ce n’est pas mal (les solutions sont données ci-dessous).
Coup 2 : DATURA prend 3 points à DARDAT (formant RELISENT). Le datura est une plante très toxique (encore un signe prémonitoire !) qui contient de nombreux alcaloïdes dont certains ont des effets hallucinogènes importants. On le surnomme herbe-aux-fous, chasse-taupe, herbe du diable, endormeuse, pomme poison, trompette des anges ou trompette de la mort et pourtant que les fleurs sont jolies …
Coup 3 : ARKOSE (variété de grès), en collante le long de DATURA, va placer un A en A2 pour ouvrir le nonuple : le piège est tendu comme le datura attend sa proie …
Coup 4 : « Vous prenez 7 nouvelles lettres : R-N-S-C-A-U-L, chrono ! » Au bout d’une minute, je trouve LANCEURS (64 points comme LUCARNES, pas vu) puis au bout de 2 minutes, j’arrive sur INCLURAS (72 points) et maintenant penchons-nous sur ce nonuple avec A en 2ème position. Bon, je n’ai rien, contentons-nous de 72 points. « Pour 149 points, vous jouez … » (réponse ci-dessous si vous n’avez pas trouvé cette triste blague ». Je suis à peu près persuadé que Claudine a trouvé ce genre de mot (tordu) mais ce qui m’inquiète le plus, c’est que tout le peloton doit fondre sur le leader (en fait le tiers de la salle l’a trouvé, même « dans les dernières tables » me dira Jean-Luc Gallard pour me chambrer ;-)), sans compter les joueurs des autres centres ….
Coup 5 : GWERZ (chant breton) me remet du baume au cœur : 8 points repris sur les 77 (!) perdus le coup précédent.
Coup 9 : De nouveau, grosse désillusion avec JOMON (période néolithique du japon) loupé, 10 points dans le baba !
Coup 13 : Le genre de choix arbitral bien énervant quand on a des points à rattraper ; le deuxième joker est gardé avec « GYNTIL », ce qui donne … pas grand chose !
Coup 15 : On pose juste une BOUGIE alors qu’un cierge aurait été utile pour avoir les lettres d’appui pour scrabbler avec le tirage « BGUNIEO »
Coup 17 : On pose les lettres I,E et E pour jouer IXEE (BALEINEE implaçable !)
Coup 18 : « Le reliquat se compose de A, B, E, N, vous complétez avec Egypte-E 2 fois et Italie-I », GRRRR !!!!
Coup 21 : MULETS bouche la place préparée colonne 15 pour jouer PREF-IXEE (66 points !) Dehors, on n’entend plus le braiment des ânes, la table 1 a pris le relais 🙂
Coup 22 : « Vous complétez avec P, R, E, F … » C’est un complot ou quoi ? Le nonuple du coup 4 était donc le deuxième et dernier scrabble de la partie, hélas car à défaut de placer PREFIXEE, on aurait pu encore scrabbler avec PERFIDES ou DEFRIPES mais on clôt la partie avec un banal PIFES !
Sur le centre de Saint-Junien, Martine gagne la partie (à – 7), bravo Martine, devant Denise (- 20) , bravo Denise et Claudine (- 22), bravo Claudine ! On signalera les beaux résultats de Gabrielle Limousin, 19ème (5A, de Limoges, évidemment) et d’Eliane Gibeau (5C, de Limoges aussi) dont le nom est homophone de Gibauds, rue dans laquelle habite un première série, qui s’est fait battre par ces 2 limougeaudes sur la troisième partie 🙂
Au cumul, Franck garde 8 points d’avance sur sa femme, qui avait vu GWERZ mais qui l’a oublié par respect du maître (aïe, pas taper sur la tête !) et une trentaine de points sur Gigi qui a vu le nonuple … avant la fin du tirage ! Denise remonte à la 7ème place, tandis que Jocelyne et Colette, qui ont un peu souffert sur la dernière partie, sauvent le principal en finissant … dans les 50 premiers !
Au Grand Prix, le deuxième coup est fatal à cinq mécréants dont Claudine et Franck qui ne voient pas le BEDEAU. Tous les espoirs hiersacais reposent sur Denise … qui chute dès le tour suivant sur EUH ou OH (no comment !) Dans la lutte fratricide entre Gigi et Arlette, c’est l’ancienne trésorière du Comité (Arlette) qui l’emporte avec FADERONT.
La remise des récompenses est un grand moment car d’une part, Franck sera le seul à gagner un joli lot, en l’occurrence un beau plat en porcelaine de Limoges (tout comme les tasses de Colette) sortant du Site Corot alors que tous les autres lauréats sont repartis avec des coupes, plus ou moins imposantes (franchement, y’en a qui aiment avoir ces ramasse-poussière ?) et ensuite, car on n’a pas tout compris entre la remise de récompenses à la meilleure joueuse locale (?!!) et, par exemple, au joueur ayant fini 18ème car (je cite) « le Tarn-et-Garonne, département d’un des centres du Triplex est le numéro 82 et comme, il n’y avait pas 82 joueurs, on s’est rabattu sur 81, qui lu à l’envers donne 18 … et bravo à Gérard pour sa 18ème place ». Bon, je n’ai peut-être pas tout suivi (en plus, ma mauvaise foi fait le reste) et, je n’ai rien contre Gérard Dumet qui m’a l’air bien sympathique mais c’est vrai que c’était une fin un peu folklo. Rassurez-vous, nous reviendrons à Saint-Junien (c’est un tournoi qui mérite le déplacement !) car la journée fut très conviviale … et c’est bien là le principal !
Il est temps de reprendre la route. « Les héros sont fatigués » dixit Colette ce qui ne l’empêchera pas de remarquer que, sur le chemin du retour, Denise gardera ses pensées entre ses jambes … pour qu’elles ne dépérissent pas, les pensées bien sûr 🙂
Solutions :
- Partie 1 : BLABLATER
- Partie 2 : TRALUIRA du verbe traluire (à p.p.inv.), signifiant en Suisse, devenir translucide, en parlant du raisin qui mûrit, encore un mot pour Colette !
- Partie 3 : ANGELISENT (= idéalisent), FIDELISENT, LABELISENT (= LABELLISENT), MODELISENT, NOBELISENT, NOVELISENT (= NOVELLISENT, transformer un scénario en roman), PIXELISENT (= PIXELLISENT, transformer une image numérique pour rendre ses pixels visibles), CANULARS (ah, ah !!), BIGOUDEN, BIONGULE,E (adj, à sabots fourchus), BOUGRINE (veste doublée au Québec)