Pendant que nous remuions nos méninges et caramels, Claudine, accompagnée par MOP et Gérard Carry (un sympathique Isérois, qui signe ses articles dans Scrabblerama par « Vieux motard que j’aimais ») a/ont découvert les superbes marais tout près du centre de Bourges : voici son reportage.
Situés au pied du quartier médiéval, les Marais de Bourges offrent un espace de détente et de découverte à deux pas du centre historique de Bourges. Ainsi, 135 hectares sont amoureusement cultivés en jardins familiaux par leurs propriétaires et offrent une balade nature surprenante en plein cœur de la ville.
Au Moyen-âge, ces terrains marécageux assuraient la défense de la ville et au XVIIème siècle, les Jésuites achètent les marais et les louent à des particuliers, qui les cultivent. La culture maraîchère va durer jusqu’au XIXème siècle.
C’est à la fin de l’été, lorsque les récoltes abondent et au moment de la Saint-Fiacre, le patron des jardiniers, que les Marais de Bourges sont mis à l’honneur. Promenades en barques, visites spéciales des Marais, animations et concerts sont au programme !
(source : Bourges Berry tourisme.com/destination Bourges / best-of / les marais de Bourges)
Petite balade au cœur des marais en compagnie de Marie-Odile et de Gérard pour occuper notre samedi après-midi pendant que les joueurs sont enfermés dans une salle étouffante. La chaleur est tenace et nous parcourons les chemins sous le soleil. L’endroit est très fréquenté et nous trouvons aussi quelques chemins ombragés. Les jardins et les potagers au cordeau sont savamment entretenus, sans doute par une majorité de retraités, vu le temps passé pour obtenir de tels résultats, ce qui nous fera dire que finir sa vie en cultivant son jardin, il y a pire comme destin. Nous aurions aimé parcourir les canaux en barque mais il aurait fallu réserver à l’avance et un « bourdeur » aurait pu assurer la promenade et nous raconter l’histoire du site et des anecdotes . On s’égare un peu dans les sentiers à la recherche d’un bar parce qu’il commence sérieusement à faire soif.
Nous trouvons un sympathique promeneur qui nous indique un bar ouvert chemin de Caraqui. Demi-tour pour nos trois aventuriers et enfin nous trouvons le Graal. Une table à l’ombre, des boissons fraîches et voilà nos trois ados attardés sur leurs téléphones en train de suivre les parties de scrabbles et de commenter les résultats. Plutôt satisfaits de nos poulains respectifs, nous repartons vers la ville car Marie-Odile et Gégé doivent récupérer les clés de leur appart. Bonne tranche de rigolade devant leur logeur un peu éméché, qui jacasse comme une pie puis retour au Palais des Congrès pour récupérer nos acolytes et aller nous rafraîchir un peu avant le repas du soir, pris en commun avec des Charentais-Maritimes, Gérard et Sylvie Guillemard, présidente du comité Dauphiné-Savoie, mais aussi une excellente joueuse, classée en 1B, du club de La-Côte-Saint-André, futur adversaire à la finale des Interclubs à Poitiers 🙂 !
Il est temps d’aller se coucher, non sans une dernière émotion. Arrivés à l’hôtel après la fermeture des portes, nous nous sommes rendus compte qu’il fallait le code … qui était resté dans nos chambres respectives à Denise et à nous. Heureusement, Claudine (grâce à son portable, comme quoi, ça peut être utile 😉 ) nous a sauvés car en appelant le gérant (qui devait déjà dormir), nous avons obtenu le précieux code !