Dernier épisode de notre saga !
Pour parfaire leur connaissance de la ville, Yanis et Claudine se sont dirigés vers le centre-ville, en empruntant la rue Hubert Colombier, rue bordée de villas de styles Art Nouveau, néo-classique, néo gothique, qui relie le quartier thermal au vieux Vichy.
On débouche sur l’église Saint-Blaise qui communique avec l’église Notre-Dame-des-Malades. Cette deuxième église a été construite à partir de 1925 pour faire face à l’affluence du pèlerinage à la Vierge Noire dont le sanctuaire se trouve dans l’église Saint-Blaise. C’est une des premières églises en béton armé, « dont l’aspect extérieur est aussi moche que celui de l’église de Royan » dira Claudine ! C’est dommage car l’intérieur de style Art déco, mélangeant bois précieux, onyx (bien connu des scrabbleurs), marqueterie et mosaïque méritait le détour.
Dans le vieux Vichy, il reste des maisons qui n’ont rien perdu de leur cachet d’antan.
Les photos suivantes se passent de commentaires (on peut les agrandir en cliquant dessus)
Un peu d’histoire pour expliquer les 3 photos ci-dessous :
1929… l’architecte Georges Bonnet conçoit un bâtiment, en forme de proue de navire, dans le pur style Art déco. L’hôtel des Célestins est né (photo de gauche) Encore de nos jours, on peut voir les initiales H et C (comme Hôtel et Célestins) sur les portes près du hall d’honneur.
1940… le gouvernement français s’installe à Vichy le 1er juillet, et la quasi-totalité des 250 hôtels sont réquisitionnés pour accueillir les services de l’État français. L’hôtel des Célestins devient le siège du Secrétariat d’État à l’Intérieur : police, renseignements généraux, inspection générale des camps, direction des Journaux officiels, etc. La rotonde du bas du bâtiment est même rehaussée d’un blockhaus (photo du milieu)
1946… le lycée de jeunes filles s’installe, en octobre, à l’hôtel des Célestins. Il possède un petit internat avec 45 pensionnaires et 17 demi-pensionnaires. Sur le fronton, le mot Lycée des Célestins remplace le mot Hôtel. En 1962, ce lycée (qui a fusionné avec un collège) comptera 2041 élèves.
2014 …Claudine et Yanis prennent en photo (à droite) … le collège (depuis 1966) des Célestins bien que le mot Lycée reste gravé sur le fronton du bâtiment.
Pour rester dans le thème « thalasso », les deux reporters ont poursuivi avec l’établissement thermal Lardy, établissement de 3ème classe, en brique, construit en 1937 aux abords de la source privée dont on dit à l’époque « qu’elle produit chez les femmes, les mêmes phénomènes que le vin et le champagne ». On attend la démonstration !
Ils ne pouvaient pas finir ce tour sans voir la fameuse Source de Célestins, lieu d’émergence de la plus célèbre des eaux de Vichy.
Avant de récupérer la voiture, ils sont passés devant le Castel Franc, maison de bailliage (n’oubliez pas le 2ème « i » sinon c’est zéro ;-)) et le buste d’une célèbre curiste, qui venait soigner ses rhumatismes aux mains qui la gênaient pour écrire à sa fille, Madame de Grignan.
Comme il leur restait un peu de temps ce Dimanche après-midi, Yanis et Claudine sont allés à Busset, situé à une quinzaine de kilomètres au sud-est de Vichy et à 5 km à l’est de Saint-Yorre, ça c’est fort, très fort ! Comme vous l’aurez compris, je n’ai pas envie de faire trop de pub (malgré ce clin d’oeil à Sabatier et Lhermitte) à ce château que l’on peut visiter à condition de payer (même les jardins !)
C’était la dernière ligne droite aussi pour les joueurs. Le résumé tiendra en une phrase : c’était une partie bien pourrie, jouée en 24 coups, à côté d’un joueur monté sur ressorts (!), partie qui comprenait 3 scrabbles (ENCOLLER avec OREILLON en sous-top qui perd 14 points, DEHALENT et RATIONNE avec de nombreux sous-top).
Denise, un peu fatiguée par son marathon, la veille, avec son pied bot, dans les rues de Vichy pour trouver un restaurant asiatique … désaffecté (merci Titi, spécialiste en rééducation !) , recule un peu pour terminer 716ème. Thierry se reprend un peu mais ne remonte pas suffisamment pour reprendre sa place de départ : il finit 827ème. Franck s’accroche et … accroche une très belle 102ème place : il m’a dit qu’il était très fier de sa prestation 🙂
Le retour vers Angoulême fut plus calme qu’à l’aller, les organismes étaient fatigués. Merci à nos deux conducteurs Yanis et Claudine qui nous ont permis de traverser sans encombre la chaîne des Puys, pour aller partager un dernier repas (rassurez-vous, Titi a été gracié !) dans une cafétéria de Limoges, pas facile à dégotter.
Les images s’entremêlent et deviennent moins nettes mais nous nous rappellerons longtemps de ces 2 jours et demi dans cette très belle région. Fin de l’acte VI…CHY !